暁の領域 : Akatsuki no Ryōiki
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~~~~~~~~~~~~~~~~~~Redonnez de la couleur à ce monde né dans le sang~~~~~~~~~~~~~~~~~~
 
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 Llyr Idriel, Seyran maudit

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AuteurMessage
Llyr Idriel
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Llyr Idriel


Messages : 27
Date d'inscription : 17/08/2011
Age : 29

Feuille de personnage
Nom: Llyr Idriel
Royaume: Tribu Seyrans
Relations:

Llyr Idriel, Seyran maudit  Empty
MessageSujet: Llyr Idriel, Seyran maudit    Llyr Idriel, Seyran maudit  EmptyMer 17 Aoû - 19:21

~ faire une description physique ~

-couleurs des yeux : opalins (forme Seyran) / vert chartreuse (forme humaine)
-couleurs des cheveux : bleu dragée (sous forme Seyran) / bleu dragée et ivoire (forme humaine)
-votre taille : 1m90 (forme Seyrant) 1m50 (forme humaine)
-votre âge : 16
-votre sexe : mâle

- autres particularités physiques :
    Scarification en forme de A à l'envers sur toute l'omoplate gauche.
    Possède une forme mi-humaine mi-poisson (= forme Seyran) mais peut prendre temporairement une forme humaine parfaite.
    Sous sa forme Seyran, il a de longs voiles opales sur toute la longueur de ses bras; d'immenses voiles d'un blanc lunaire sur la courbe de son dos et d'autres d'un bleu dragée sur les cambrures du bassin. Les écailles de sa queue sont un amalgame de blanc d'argent et de bleu nacré.

~ facultés ~
Llyr est Barde et Mage blanc.

Rhapsode = Barde

De part sa voix ou les cordes harmonieuses d'une Lyre, le jeune Seyran peut affaiblir n'importe quel ennemi ou amplifier les forces de ses adversaires.

Faites également attention à son chant, il peut envoûter votre âme et ce, durant de longs instants.

Mage blanc



~ raconter l'histoire de votre personnage ~
Si seulement il avait pu lire l'avenir dans les eaux troubles de la vie, lui dont les yeux creusés de puretés décelait le noyau des âmes, la fragilité des cœurs et le mensonge du bonheur.

Dans des ruines en déliquescence totale sous des abîmes de la Mer de Larmes, étendue ondoyantes dans le creux du Royaume d'Agathe, naquit tout en fragilité deux jumeaux de peaux d'ivoires et d'yeux d'opales. Une gémellité rare, une ressemblance inaltérée malgré la succession des années, Llyr et Olwen vivaient dans l'insouciance enivrante de leur amour fraternel, se découvrant en patience, se différant dans le plus voilé des silences.

Cohabitant dans de majestueux vestiges en petite tribu de Seyrans ignorants, nous nagions passivement dans la vie, entre les nébulosités d'inscience et nescience, de naïveté et d'obscurantisme. Les merveilles du dehors que nous entrapercevions lorsque nous surnagions, que nous flirtions secrètement dans les bourgeons dorés et les flots rafraichissant du Soleil, restaient des plaisirs que la majorité de notre tribu, craintive, tentait de renier. Dans les prunelles de nos parents abondaient peur et désarroi, doute et détresse; le parfum de l'air leur semblait putride, frelaté, putrescent comme un cadavre abandonné mais ce qu'Olwen et moi sentions, c'étaient les effluves de leur peur, les arômes de leur timidité face à la somptuosité des ces Royaumes bercés par leur grandeur.

Mon frère et moi étions affamés des réponses dont ils ne nous nourrissaient pas; "A quoi bon avoir la liberté de la forme si vous êtes engloutis par la crainte de votre autre corps?" Doucement, nos parents reniaient la demande, et priaient pour que l'oubli déchiquette nos pensées… Pourquoi ? Simplement parce que le clan nous trouvait trop jeune pour recevoir les réponses sacrées. Certes, les aptitudes aquatiques dominaient jusqu'au cou nos facultés terrestres, mais nous préférions de loin ce monde défendu gouverné par les grâces végétales. Nous étions si jeunes, mais l'espoir nous faisaient trépider de passion : un jour, nous partirions et nous installerions dans un de ces grands pays dépourvu de limites.

Lorsque nous eurent 8 ans, notre chef décida enfin de nous démystifier le monde de la terre, d'étancher notre soif de doute, de nous expliquer l'amertume et l'écœurement que nous suscitions à ces créature pleinement telluriques. La guerre qui s'achevait quelques années avant notre naissance en était la cuisante origine. Le puits d'une mémoire éternelle, gouffre des ressentiments et douleurs sans assouvissement. Le chef nous abreuva de ses récits comme si notre vie en dépendait, histoires dans lesquels il mentionna la terreur exaltée de notre peuple, notre ventre creux qui grinçait sous l'impitoyable famine et la contrainte de dévorer les hommes lorsque nous ne nous dévorions pas entre frères. Ainsi, notre penchant au cannibalisme nous avait valu la rancune effervescente des autres Royaumes… A présent, les Seyrans, étaient pour les terrestres ce peuple dénaturé jusqu'aux os, nourris par les mœurs perverties d'une mentalité sadique et carnassière. Mais, souligna bien notre chef, seule la guerre fut 'le vice', nous, Seyrans, n'avions fait que prendre part à ce jeu macabre établi selon les règles de ces êtres inintelligents qui gouvernaient pompeusement les seules choses sous leur pied.

Je me rappellerai toujours des regards terrorisés que mon frère et moi s'étions partagés. De l'incompréhension, de nos souffles hésitants, mais aussi… de ces sourires désespérés lorsque nous avions réalisé la friabilité de nos rêves… que nous avions compris à quel point nous étions différents avec… nos penchants… cannibales… Cette vérité toujours présente puisque notre appétit s'était à présent voué aux poissons; petits êtres peureux qui demeuraient notre tendre et chère moitié. Notre songerie de partir un jour venait de dépérir en quelques pauvres récits, nous qui avions toujours cru partager des mœurs semblables avec les Royaumes de la terre, nous pour qui le cannibalisme ne choquait pas, nous qui aspirions à cette fraicheur limpide que déversait l'astre d'or dans l'Azur.…

Et la vie reprit simplement son court. Une vie d'espièglerie dans laquelle notre fraternité était l'unique secours à notre fragilité. Si difficile d'expliquer ce que nous avons vécus durant ces nombreuses années, j'ai volontairement oublié, tout oublié. Mes souvenirs suffocants grelottent encore dans mes nerfs d'angoisse infusée. J'ai plus peur de mon passé que de l'avenir qu'il me reste à respirer… Il m'arrive de les revivre, ces instants. Ces malheureuses secondes d'hésitations lorsque mon frère me tend la main, ces secondes de réflexions succédant à sa voix qui me dit… "viens…". J'efface de mon cœur ses yeux confiants, ses pupilles miroir des miennes qui me soufflent l'espérance, et je lui saisis les doigts. Nous sommes partis. Nous déambulons dans l'univers défendu, nous découvrons l'Eden, nous le désillusions, nous y vivons et nous y frôlons le bonheur du haut de nos 15 ans et de notre vigueur. L'univers s'ouvrai comme une fleur perfide, je l'inhalai le froid dans le creux du coeur tandis que mon frère le vivait dans la tiédeur du bonheur. J'étais terrorisé, la ville transpirais de noirceur et de perversité, je frissonnai sous leurs regards patibulaires, j'implorais mon frère, il ne m'écoutait pas. Il ne le voulait pas.

Leurs mains de bourreau lacérèrent nos membres décharnés, bâillonnèrent nos lèvres comme l'on musèle un animal, l'insidieux monde du Soleil venait de déverser d'insoupçonnées lumières. Allons, nous murmuraient-ils mielleusement, allons, la souffrance est le luxe des imprudents. Et sous leurs mains délurées qui nous assujettissaient, qui nous maniaient sous leur euphorie, ils nous suspendirent. Littéralement, notre monde s'était renversé. Sous de bouillantes liqueurs, les geôliers contraignirent nos corps à se révéler; et lorsque c'en fut fait, queue garrottée par des chaînes et tête en bas, ils scarifièrent notre chair d'ivoire. L'incision m'effleura, et cette exquise et frénétique douleur exulta gracieusement les cellules osseuses de mon omoplate. De leur dague ciselée ils labourèrent le A de la grandeur, et cette lettre palpite encore mon cœur en mémoire des fleurs. Les affameurs nous allouvirent, nous débilitèrent… j'entendais nos membre assoiffés qui s'époumonaient tandis que nos bourreau se pâmaient… Pareils à des plantes, nous nous desséchions.

3 jours… 3 nuits…
Voilà ce qu'il fallut pour purger notre dette.


Ensuite, emplis d'une immense générosité, ils nous rejetèrent pantelant à la mer. Nous étions mourant et émaciés, aux portes du trépas et ivre de souffrance. Je fus seul à me réveiller de ma transe, seul à dessiller, seul à gémir de l'éveil … J'ai pleuré pendants des aubes, aubes navrantes, aubes ténébreuses, durant cette période le clan s'était éclipsé… Pour eux, sans doute devais-je être condamné?

A présent, Solitude est mon nouveau frère.


~ mentionner votre Royaume ~

N'appartient à aucun Royaume mais à la tribu des Seyrans.


~ mentionner votre type de manga auquel votre perso va s'apparenter ~

Shōnen, Seinen, Yaoi,


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Llyr Idriel, Seyran maudit
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